J’ai commencé le piano à l’âge de 7 ans, mais sans poursuivre de cursus « classique ». En prenant d’abord des cours pendant deux années, et en jouant avec mon père (multi-instrumentiste), c’est une approche plutôt orale et didactique qui m’a été inculquée. J’ai pu prolonger cet apprentissage avec des groupes de percussions africaines, et aussi avec divers instruments insolites trouvés chez mon père. C’est seulement à 16 ans, après avoir acquis une certaine assise rythmique, que j’ai commencé à jouer en groupe au piano, d’abord pour accompagner des amies chanteuses, puis dans des groupes de reggae (ce que je fais encore aujourd’hui !). De part mon métier lié aux techniques du son (et l’héritage de mon père, pionnier de l’utilisation de l’informatique musicale), j’ai rapidement commencé à composer et enregistrer de la musique dans mon home-studio. A partir de 2011, voyant des projets musicaux évoluer, et grandir, j’ai commencé à envisager d’approfondir encore mon apprentissage, pour professionnaliser cette activité. C’est alors que l’idée d’un instrument à vent a ressurgit comme une évidence : de part sa place dans le reggae, le jazz, les musiques latines, et les fanfares, c’est le trombone qui s’est imposé à moi. J’ai choisi de commencer de manière autodidacte, tout en prenant des cours de piano jazz et d’harmonie pour préparer mon entrée à ARPEJ (en 2013).
Aujourd’hui, malgré les séances de publicité pour lesquelles je continue d’œuvrer, je joue en moyenne 4 à 5 heures par jour, dont 1 à 2 heures de trombone :
– au piano/claviers avec deux groupes de reggae (Wagane & The French Doctors, Piments Quartier Général Band), un trio chanson/jazz (Sol’air), un atelier jazz et une résidence pédagogique d’ARPEJ, avec Jean Gobinet (concert au Triton début mai)
– au trombone avec le Big Band d’ARPEJ Concert mardi 9 juin au Triton, porte des Lilas), avec le trio Sol’air, …